Les anges de l'oubli - Paroles EUPHONIK
⭐ Paroles Les anges de l'oubli - EUPHONIK ⭐
Regarde moi...
Regarde moi !
Tu trouves que j'ai la gueule d’un mec qui fait semblant ?
Et les gens là dehors, tu crois qu'ils viendraient si je faisais semblant ? Hein ?
Je me fous complètement de savoir si ils m'aiment ou si ils me détestent, ils sont là c'est tout !
Ils existent, ces lettres existent, tout ça existe, j'existe !
Regarde moi !
Regarde moi putain j'existe !
Je suis pas rien, je suis pas du vide, je suis quelque chose
Je suis quelqu’un, je suis vivant !
Je suis leur meilleur ami, je suis leur pire ennemi
Je suis le mort qui parle
Et je t'emmerde !
J'écris la vie ses aléas entre les deuils les jours lumière
Un peu de lui, de elle, de moi et puis l'amour qu'on réitère
En vérité tous l'air défunts quand le bonheur s'étiole
À la recherche d'un coeur luciole, dans l'obscurité sans fin
On a souvent l'air confus entre amour et conflit
Il y a deux solitudes, celle qu'on cherche et celle qu'on fuit
Tu fais semblant de ne pas entendre quand les gens parlent de tes problèmes
Comment pourraient-ils te comprendre déjà que tu te comprends pas toi-même
L'humanité t'a rendu froid, tu n'as fais que douter plus
À la recherche d'un autre toi comme si t'étais une poupée russe
Tu ne sais plus en qui croire, ta déprime est silencieuse
Elle te bouffe du regard comme une mante religieuse
Plus rien ne semble t'émouvoir, ton sourire dans un miroir
N'est plus qu'un amas d'ivoire au fond d'une chambre noire
Je me demande qui sont les fous, étrange comme je souris
Ce soir j'écris pour vous, les anges de l'oubli
La nuit est bien trop noire pour que tu puisses y voir clairement
Et tu te demandes bêtement qui sera à ton enterrement
Tu en oublies le plaisir d'une main qui t'effleure
J'écris la dernière lueur qu'il ne pourront saisir
Et tu nourris tes peurs, personne pour te rassurer
Et tu te réveilles en sueur comme si ton corps avait pleuré
Tu continues de te scarifier, c'est moins brutal que de se pendre
Ils ont du mal te comprendre car ils sont terrifiés
L'impression d'être barge, tu t'arraches les entrailles
Et tu caches tes entailles sous de grands habits larges
Ils te voient comme un monstre, je te vois comme un être
Qui s'apprête à mourir ou qui s'apprête à renaître
Tu ne vois plus en couleurs, pour toi plus rien n'est captivant
Car il n'y a que la douleur qui te fasse sentir vivant
À vrai dire t'es presque mort et tu te dis que c'est mieux ainsi
Que t'as pas besoin d'un psy car c'est seul qu'on s'en sort
À vrai dire ça me fait marrer, plus rien ne peut t'atteindre
Ils te disent d'en parler mais t'es trop fier pour te plaindre
Ils cherchent à feinter un drame mais voient que ton âme est condamnée
Car de tes 21 grammes bah t'as déjà tout cramé
À vrai dire t'es pas si clean, c'est cyclique une addiction
Tu connais l'enfer sans clim, pavé de contradictions
J'écris aux anges oubliés, ceux qu'on a laissé seuls
Aux âmes désespérées, la tête trop près du sol
On est trop vrais pour tout ces bâtards
Chérie, trop vrais quand on rit ou quand on a le cafard
Trop vrais, au milieu de tous ces putains d'hypocrites
Parce qu'on est trop vrais, on est trop souvent trop seuls et trop tristes
On est trop vrais pour tous ces bâtards
Chérie, trop vrais quand on rit ou quand on a le cafard
Trop vrais, au milieu de tous ces putains d'hypocrites