Loup noir - Paroles EUPHONIK
⭐ Paroles Loup noir - EUPHONIK ⭐
Petit je me cachais sous les draps, maintenant les drames ont fini par me nuire
Cache-toi dans mes bras, ça m'évitera de m'auto détruire
Le ciel est vermeil Et toi tu t'émerveilles d'un regard tendre
À me dire que ta peau prend le soleil comme si t'allais jamais le rendre
Je me fais des films je te vois partout où que j'aille
Je voudrais m'oublier comme Jim dans Eternal Sunshine
La nuit je veille comme un djinn, je fais mes rondes, la vie je trouve ça brut
Quand j'écris je fais naitre des mondes, là où les gens s'abritent
Je rêve de plages en Thailande, pas plus de détails non
Avant que je perde la tête comme dans Shutter Island
Je suis resté loin des âmes, qui pour des cristaux délaissent
Les autres et font du charme à la Méphistophélès
Dans les yeux de ceux qui n'ont plus les mots, j'espère que les fées naissent
Ça fait pousser les crocs quand t'accumules bien trop de détresse
Pourquoi le miroir tremble t'il ? Je me vois à peine dedans
Et je compte mes 32 dents avant que j'en perde et que la vie me rentre dedans
Ces derniers temps, j'ai pris du poids je me dépense moins
Certains prient, moi je mets des pansements, pourvu que j'avance loin
Je me détache, je me détache de tout comme quelqu'un qui prend le large
Je nage envers et contre tout mais j'ai juste pris de l'âge
Je me méfie des lâches, de l'immonde au portillon
J'avance à tatillon, je veux revenir en arrière comme Evan dans l'effet papillon
Le silence a tendance à trancher la gorge
Parfois j'entends plus rien à part le temps qui forge
Les mains faites pour l'or Mani mais elles sont dans la merde
Bah oui les plus redoutables n'ont plus rien à perdre
Vouloir arrêter la pluie pour marcher entre ses gouttes
C'est comme vouloir fuir un coeur qui demande qu'on l'écoute
Je me sens tiraillé, autant te dire ailleurs et c'est fou ce que ce mal blesse
Je suis le loup des steppes de Herman Hesse
La tendance rien à foutre de ce qu'elle dit, je veux plus grand pour nous ma lady
Je boxe avec les mots mais j'ai besoin d'un million de dollars baby
Je sais que t'as du mal à le croire puisqu'ils mentent tous dans leurs oratoires
Nous bourrent le crâne comme des rats de laboratoire
Plus de money plus de money plus de pouvoir
Dans les couloirs on les connait tous ces connards
À quoi on nous destine ?
C'est toujours la même histoire comme Israel et Palestine
À part ça je me rappelle du temps
Où je me mettais à boire seul
Depuis j'ai craché ma noirceur
Mon ange est plutôt farceur
Tous ces gens qui parlent trop
Je crois que j'en ai eu assez
Ça casse du sucre sur mon dos
Mais j'ai la peau du titan cuirassé
On ne fait que passer, reste encore un peu même si en toi ça brûle encore
Car te tuer ne te rendra jamais plus fort
Je veux pas qu'on me touche comme Malicia
Ouais ce monde est malicieux
J'aime les pianos d'Alicia
Pas quand le ciel est capricieux
L'enfer c'est ni toi, ni moi, ni les autres c'est juste un mot qui pousse à croire
que nos vies ressemblent à un purgatoire