Paradis artificiel - Paroles EUPHONIK
⭐ Paroles Paradis artificiel - EUPHONIK ⭐
J'écris l'amour tant qu'il en reste, entre les traîtres et les faux-culs
Moi je vole au-dessus d'un nid de cocus quand ces vautours retournent leur veste
Ris, tout le monde rira avec toi, à quoi bon se leurrer
Quand viendra le froid, tu seras tout seul à pleurer
Mon pire cauchemar c'est pas de mourir, c'est vivre parmi des connards
Alors je continue de vous sourire comme la salope de Léonard
Des matins sous la lune à rêver d'immensité
Mais en s'aimant si peu dis-moi comment s'émanciper
Le pouvoir est un fléau et les blaireaux ont des matraques
Je reste le même anti héros depuis Théo, ma cité craque
Ici chaque vie a un prix, continue de prier les cieux
Tu n'as pas encore compris que l'argent a remplacé les dieux
Nos coeurs des monolithiques ou des triptyques sous l'épiderme
Je croirai en leur politique quand les trois quart prendront du ferme
Dans l'avoir on s'envie mais un beau jour tout se payera
Le futur résonne en moi comme un désert sans vie
Mes genoux tremblent encore comme si j'avais douze ans
J'ai compté les morts, j'ai vu passer le temps
J'ai séché mes larmes dans mes désillusions
J'ai brisé mon âme, oublié mes lésions
Mes genoux tremblent encore comme si j'avais douze ans
J'ai compté les morts, j'ai vu passer le temps
J'ai séché mes larmes dans mes désillusions
J'ai brisé mon âme, oublié mes lésions
Crois-tu vraiment que nos plaies guérissent, mes poils s'hérissent, je tourne en rond
Je traverse les flammes comme Daenerys, seul sur le dos d'un dragon
Est-ce que cette vie est bien réelle ? Ces derniers temps un peu en vrac
Un paradis artificiel où mourir est une vaste arnaque
Les filles et les fils de pute viendront noircir toute tes visions
L'odeur d'après clope, c'est le parfum de la trahison
T'auras beau être fidèle, pour ton bonheur n'espère plus rien,
Deux choses se brisent dans un hôtel, les couples et les paires de reins
Heureux les simples d'esprits, je crois que je les envie un peu
Malgré tout, on survit entre ciel gris et mer de feu
Je me découvre tant de failles quand mon sang, mon art se glacent
Peu importe où que j'aille, je me sens nulle part à ma place
On partage les même frissons, quasi sûr qu'on soit les même
Aussi vrai que le temps d'un son, nos âmes nos larmes se mêlent
Pas sûr qu'on passera l'hiver, ça peut paraître un peu dément
Mais à vrai dire pour être en clair, je ne sais plus si j'existe vraiment
Mes genoux tremblent encore comme si j'avais douze ans
J'ai compté les morts, j'ai vu passer le temps
J'ai séché mes larmes dans mes désillusions
J'ai brisé mon âme, oublié mes lésions
Mes genoux tremblent encore comme si j'avais douze ans
J'ai compté les morts, j'ai vu passer le temps
J'ai séché mes larmes dans mes désillusions
J'ai brisé mon âme, oublié mes lésions