Thérapie - Paroles EUPHONIK
⭐ Paroles Thérapie - EUPHONIK ⭐
- Je suis navrée que vous ayez le sentiment de n'avoir aucun contrôle
- J'étais impliqué dans ce projet. Je croyais que j'allais prendre part à un truc vraiment exceptionnel.
- Et maintenant ?
- Maintenant...
J'rappe pour laisser mon empreinte, pas pour me faire aduler
Mais depuis qu'les chiffres grimpent, certains s'remettent à m'calculer
Au loin j'les vois tentaculer, j'ai quelques rimes pour les éteindre
Bien entouré je n'ai rien à craindre donc qu'ils aillent se faire enculer
J'me dis que tout viendra, à qui tiendra le plus longtemps
Que celui qui vit d'orages sait apprécier le beau temps
Impossible à déraciner, le fruit d'un VII ou d'un Fayçal
Bref en silence, me suis fait seul, combien de rime ai-je calcinées ?
Les amourettes ont leur beauté car elles ne durent qu'un temps
Hier encore j'avais 20 ans et chaque printemps me sera ôté
Tôt ou tard quoi qu'il advienne, on redeviendra particules
J'écris pour qu'on se souvienne qu'on n'était pas que des matricules
Ou des pantins qu'on articule non, on a choisi nos routes
J'ai vu l'futur dans la déroute, un tas de zombies en hyperloop
Putain tout se distord, mes souvenirs et mon époque
Même le sourire de mes potes, dire que tout ça est déjà mort
Mais je respire encore et m'en sors comme un Lannister
V'là qu'la mode est aux hipsters, balance ton porc ou ton fisteur
Tout va de plus en plus vite, on a plus l'temps pour les doutes
Pas vraiment sûr qu'un mur s'évite à 200 sur l'autoroute
Elle paraît vide, un peu désuète, le sentiment qu'on la reboot
L'époque d'une vie un peu simplette qui fait sûrement du hula hoop
Mon coeur se brise, se rafistole et quand je repense à Elise
Mon sourire se cristallise dans une ambiance de Sex Pistols
Le mal, me l'as-tu pardonné avant d'oublier totalement
Moi j'ai cru bon d'abandonner quand je t'aimais abondamment
J'ai laissé l'histoire orpheline, Elise, je l'ai chanté sur les ondes
Pour tes yeux noirs, ton air féline quand tu me plantais tes ongles
L'hiver est mort, voilà l'été, j'arrive comme un coup d'poignard
Et v'là que je frappe sans m'arrêter comme le soleil en plein cagnard
Vous êtes mortel comme l'ennui, je m'en tape de vos Top Ten
Moi, j'suis ce molotov cocktail qui vient éclairer la nuit
J'aime quand ça rappe sans répit, ok les poings serrés comme Ken
L'odeur acide d'une attaque pluie, au loin j'entends groover nos peines
Garde la pêche avec le temps, au pire on colmatera la brèche
Mais ai-je le coeur est assez grand pour accueillir l'âme d'un Ganesh ?
J'suis ni Charlie ni Daesh moi, j'les vois courber l'échine
Aucune balle ne peut m'atteindre, j'suis légendaire comme Lev Yachine
Atroces ou sublimes, j'observe nos quelques failles infimes
À quoi ça rime ? La haine est dans nos yeux pas dans un film
On balayera la rancune, on effacera la confusion
Et on soignera nos contusions quand nos âmes ne feront qu'une
Comme une envie de se venger, une impression de déjà vu
Au final rien a changé, j'suis l'étranger d'Albert Camus