Un château pour ma mère - Paroles EUPHONIK
⭐ Paroles Un château pour ma mère - EUPHONIK ⭐
J'aurais tout fait pour te sortir de là, affaire classée
J'en ai assez, mon coeur est lave dans un enfer glacé
Rien a changé depuis et quand je relis mes poèmes
J'me dis que t'es la seule femme à qui je n'ai jamais su dire je t'aime
J'ai rien trouvé qui te remplace ou qui t'efface de mes pensées
Dans le fond quoi qu'on fasse, le temps qui passe va tout poncer
Paraît que c'est maladif, mais pourtant quand tu bois
C'est juste l'enfant en moi chaque jour un peu plus que tu noies
Pendant que tu danses avec le vice, je glisse sur ton indifférence
Et quoi que tu penses de ton fils, c'est l'une des meilleures plumes de France
Un battement d'aile peut tout changer, pour nous rapprocher
J'ai tranché celles d'un ange pour te les accrocher
Ils disent que j'ai tes yeux, c'est pas que je le nie en bloc
Mais j'suis que le fruit d'une mise en cloque ou juste un misanthrope
J'ai avalé la lumière, je l'ai recraché par les yeux
Un château pour ma mère, qu'aurais-je fait de mieux ?
Je me souviens de tout, de l'ambre sur tes bagues
Moi je me sens comme un loup pris à jamais dans les vagues
Je ferai de l'or avec de l'ombre, pour toi mon épineuse
Avant que tout s'effondre, je voulais te rendre plus lumineuse
Moi je rêvais d'horizon, à chaque saison, seul sous la bruine
Le château pour ma mère n'est qu'une maison en ruines
J'aurai voulu une fin heureuse où ton rire se répand
Pour toi ma venimeuse j'pourrais vomir des serpents
T'es le miroir qui me trahit, j'ai grandi en le maudissant
Au final plus je te fuis, plus je te ressemble en grandissant
Si tu te sens seule au monde
C'est que j'en suis plus le centre
Si j'ai l'air aussi sombre
C'est que tu l'étais quand j'étais ton ventre
Ça me fait de la peine à mort
Un océan nous sépare
Pourtant l'amour d'une mère
C'est pas la mer à boire
J'ai retrouvé une part de moi, depuis Nikki a disparu
J'ai dû avancer sans toi, comme si j'étais à la rue
Même si le passé m'attire, cette fois c'est la dernière
J'ai préféré partir, ne plus regarder derrière
J'aurais pu tout détruire mais les mots s'empilent comme des pierres
J'ai fini par bâtir, un château pour ma mère