Élise - Paroles EUPHONIK
⭐ Paroles Élise - EUPHONIK ⭐
J'espère qu'on se reverra, au fond peut-être pas
Ma belle quand je te vois, je nous aime bien plus que moi
Autour de toi comme une aura, qui m'arrache à mon corps
Je ne suis qu'un lâche dans ce décor quand je te dis adieu tout bas
Et tu me parles de la vie comme si tu avais cent ans
Tu as le regard de l'enfant, si tu savais comme je t'envie
C'est dans le fond d'un verre de rhum que je t'ai vu noyer
Les sentiments fanés des hommes que tu n'as jamais su broyer
Arrache-moi les yeux car je n'ai d'yeux que pour les tiens
Ce soir d'été, je m'en me souviens tu me chantais le même refrain
Sur le bout de tes seins, je dépose ces quelques rimes
Un peu fou, un peu malsain même pour les roses j'ai triste mine
Aimer c'est prendre des risques sans être sûr de revenir
Je suis pas assez égoïste pour ne pas te laisser partir
J'ai l'air un peu stupide mais au fond je ne suis pas si mal
Tu m’as juste laissé un vide et un peu d'hydro-lacrymal
T'aurais fini par me haïr, par me trahir dans tous les cas
Les plus belles histoires ne commencent peut-être pas
Il n’y a ni fin ni douleur, juste quelques mots en vrac
Le destin et les couleurs de ces images qui me rattrapent
J'aime ton sourire qui résonne, comme un sérum auditif
T'es parfois dur, t'es parfois douce, c'est ton côté addictif
Rien à battre d'être mielleux, ils peuvent bien rire de moi
Je t'inventerai par tous les dieux si tu n’existais pas
C'est toujours les même rêves, les mêmes mirages, le même refrain
Je repense à tes lèvres, ton visage et ses traits fins
L'amour et ses tréfonds, j'y reconnais ton parfum
Tu es l'éponge de mes chagrins, j'écris mal quand je vais bien
Je m'étais promis de ne plus écrire, pour le sexe opposé
Mais j'ai dû implosé quand je t'ai vu partir
Paraît que le noir ça déteint, reste à l'écart quand je crayonne
Je me tais et je m’éteins et bordel que tu rayonnes
Des sentiments contradictoires, une histoire bien trop bancale
Malgré tout laisse-moi y croire j'ai plus d'espoir dans mon bocal
Mes murmures les entends-tu ? Moi je fais parti de la classe moyenne
Je n'ai pas de Porsche Cayenne mais j'ai quelques rimes qui tuent
Tu sais, il fait si bon souffrir dans mon château de larmes
À part les morceaux de mon âme, je n'ai rien d'autre à t’offrir
J'ai des frissons quand tu saignes, tout mon être s'enlise
Tu es ma lettre à Élise, sur un son de Tiersen
À Abigaël.