James (Part I) - Paroles EUPHONIK
⭐ Paroles James (Part. I) - EUPHONIK ⭐
Je suis fou
Comment j'ai pu oublier ça ?
Je suis fou
J'aurais jamais dû te créer
T'es en train de flipper là
Dis-moi la vérité
Je passe mon temps à m'éviter
Pourquoi ?
Parce que j'ai peur
Ok, mais peur de quoi ?
Dans ta prison le silence cause entre ton coeur et ta raison
La peur est devenue ta maison où toutes les portes sont closes
Combien d'années d'écriture à gratter sur tous les murs
J'ai gravé No Futur et aggravé nos sutures
Dans nos yeux morts quelques typhons, giflons le sort encore un peu
Crois-tu encore que ça ira mieux à deux sur le dos d'un griffon ?
Il est temps de fermer les yeux, qu'ils retiennent ton blaz'
Car au milieu de tout ces naz' je me sens comme un demi Dieu
J'ai toujours été en deuil, j'ai passé 10 ans à croupir
Et toi impuissant accroupi, à me guetter d'un oeil
J'ai écris tes meilleurs textes et tu prétends faire de l'art ?
(Mais putain ferme là !) J'ai bien compris que ça te vexe
Tu trembles et tu rougis quand j'arrive dans les parages
Mais crois-moi je te ferai barrage jusqu'à la dernière bougie
Tu cherches juste à t'en tirer, à t'en briser les vertèbres
Crois-tu qu'une lueur suffirait à faire fondre les ténèbres ?
- J'aimerais être contemporain autant qu'intemporel
- Moi j'aurais tout fait pour elle mais j'étouffais pour rien
- Que des putains et des trainées
- Non j'ai rimé par amour
- Non t'as trimé comme toujours
- Ouais mais rien que tu m'as freiné
- James t'es un chien effrayé
- Mais c'est toi qui me fais vriller
- Tu peux toujours prier crier mais t'es pas prêt de briller
Tu pensais m'émouvoir, t'as passé ta vie à fuir
Tu m'a nourri à ne plus pouvoir, j'ai le pouvoir de te détruire
Tu crois que tu reviens de loin ? Tu frimes tu joues les rois
Mais tu la ramènes beaucoup moins quand je rime face à toi
Tu parles encore de faire le bien mais moi j'y crois plus trop
Ton stylo bave toujours moins que tous les rats dans ton dos
Je hais tous tes poèmes, je suis aussi dur que la vie que tu mènes
Derrière des murs de chair humaine on s'évade rarement de soi-même
Alors ne me parle pas d'amour, sans moi tu passerais pas l'hiver
Il serait temps que tu me libères pour qu'on puisse voir enfin le jour
Le monde tournera sans toi James, pourquoi t'obstiner ?
Avec le temps on t'oubliera comme l'histoire de George Stinney
Tu ne sais plus qui tu es, de nous deux qui est le vrai toi ?
Tu as tellement douté de moi que tu ne sais plus qui tuer
Dans tes rares nuits suicidaires, quand personne était là pour toi
Moi je te retenais le bras et tu fais comme si j'existais pas
Je vis de haine et d'infortune et si je te fais tellement de peine
Joue-moi sonate au clair de lune, un archet le long des veines
Dans ta prison le silence cause entre ton coeur et ta raison
Je suis devenu ta maison où toutes les portes sont closes
C'est pas les murs qui t'ont bloqué, la réalité est plus dure
Depuis toujours tu cherches une clé à une porte sans serrure
C'est pas les murs qui t'ont bloqué, la réalité est plus dure
Depuis toujours tu cherches une clé à une porte sans serrure
- Est-ce que tu m'entends hein ? Est-ce que tu vas nous laisser sortir?
- Tu peux toujours courir
- Et si c'était toi la clé ? Et si c'était moi la clé ?
Dans ta prison le silence cause entre ton coeur et ta raison
Je suis devenu ta maison où toutes les portes sont closes
Où toutes les portes sont closes