L'art de la guerre - Paroles EUPHONIK
⭐ Paroles L'art de la guerre - EUPHONIK ⭐
- Vous voulez dire quelque chose ?
Dieu est là pour vous
- Alors c'est ça que Dieu fait ? Il est là pour nous ?
Bon ok, ça fait rien, oublions les cas particuliers
Si on parlait de toutes ces guerres déclarées en son nom uniquement
Non ? D'accord, très bien
Parlons plutôt de cette mélasse raciste, sexiste et phobique
Dans laquelle on est en train de se noyer uniquement à cause de lui
Et dont les fidèles ne seraient rien d'autre qu'une bande de junkies
Qui se dopent aux mensonges, pour stimuler leur dopamine d'ignorance
Des junkies refusant d'accepter le fait qu'il n'existe aucun ordre
Qu'il n'existe aucun pouvoir
On avance le coeur HS, laisse qu'ils nous traitent d'incapables
Á chacun sa richesse, la nôtre est impalpable
Tu ne seras pas plus brillant dans un costard en nylon
À quoi bon faire le bilan, je crois que mon regard en dit long
Une société addict aux j'aimes, pleine de futilité
Quoi qu'il arrive, je reste le même et ferai preuve d'humilité
Un poète un peu maudit, un penchant anarchiste
Tous vos héros, des parodies, Victor Hugo est un fasciste
Faire péter toutes les banques, ça nous rendrait plus serein
À ton avis que vaut un tank face à 7 milliards d'humains ?
Ils vendent des armes à profusion, parlent de sécurité
Mais pour chaque minorité tout n'est que drame et illusion
Genoux à terre un peu usés puisque la paix est éphémère
On maitrisera l'art la guerre débout déter' et rusé
Dans nos yeux vitreux, rien n'effacera la buée
Il y a cette envie de tuer qui reviendrait à faire comme eux
Toute l'intox à la télé, si tu savais combien y croient
Les désaxés et les fêlés sont bien plus libres que toi
Tu prendras cher pour un bédo, si tu crois en la justice
Ne laisse pas trainer ton fils car ils gracient les pédos
L'argent a son influence, si tu savais comme il trichent
La vérité manque de nuances quand la défense est aux plus riches
Laisse la flûte aux beaux parleurs, arrachez vos langues de pute
J'ai gardé mes valeurs quand ils ont tous baisser leur fut'
Je ne sais plus qui viser, chacun a sa vision
Comment prendre position sans avoir peur de diviser ?
Pour les jours postérieurs, je n'attendrai pas qu'on s'aime
Trouver la paix intérieure, c'est être en guerre contre soi-même
Des discours en digression, des agressions à chaque ruelle
Cette impression d'oppression qui reprend de plus belle
Je n'ai ni patrie ni nation, déserteur comme Itachi
Me détache de tout ce gâchis, cette société de consommation
Tu peux prier tant que tu voudras ou faire preuve de dévotion
Mais le futur qu'on laissera sera dépourvu d'émotions
J'en veux à la terre entière, ça fait beaucoup à porter
Mais toujours moins que celles qui n'ont pas le droit d'avorter
Allez-y comptez les morts du Rwanda au Darfour
Des génocides à chaque carrefour, ils ont planté leur décor
Qui payera pour les crimes ? On trime pour des raclures
Pendant que Donald Trump et Kim se font un Risk grandeur nature
J'écris en fin stratège, je n'ai ni Dieu ni maître
J'ai compris leur manège, diviser pour mieux soumettre
Tu peux débattre ou médire, ce monde en a rien à battre
L'art de la guerre à vrai dire c'est démolir sans combattre
Je regarde le monde au microscope, sournois et dédaigneux
Depuis je fais de l'autostop en levant le doigt du milieu
Le rap a tellement dérouillé, au fond je peux plus les blairer
Tous tes rappeurs préférés n'ont pas pas les couilles de se mouiller
Sauf sur un Yatch à Ibiza, je ne rentre pas dans leur jeu
Je fais le sale boulot comme Mysa, mon ciel à moi est nuageux
J'écris nos jours éphémères, seul dans ma dimension
Quand ce monde vendrait père et mère pour un peu d'attention
Vous feriez mieux de compter vos morts à chaque cérémonial
Le rouge du drapeau tricolore me rappelle votre passé colonial
L'enfant en moi pense tout l'inverse, je suis à deux doigts de le killer
Il me parle d'amour, d'orchidées et me déteste à l'heure qu'il est
Mon siècle est à vomir mais on m'a dit relax
On peut encore dormir tant qu'on se bute au Xanax
On simule des sourires puisque nos vies sont bien trop mornes
Puisque l'amour a dû mourir quand poussaient les premières cornes
Les poissons morts suivent le courant, je me sens seul dans la Matrice
Je n'attends plus aucun tournant, ils ont le syndrome de Narcisse
Plus rien nous rassemble à part la tise, les sons dansants
On est pas foutu de vivre ensemble sans que ça finisse en sang
La mémoires des anciens, j'en ai rien à cirer
Ils se sont battu pour rien car tout n'a fait qu'empirer
Venir au monde n'est pas un choix, vos erreurs ne sont pas miennes
Je ne porterai pas vos croix, ils ont échoué on fera pareil
On a reproduira l'histoire à quelques exceptions
Et on replacera l'espoir dans les prochaines générations
Je ne sais plus qui viser, chacun a sa vision
Comment prendre position sans avoir peur de diviser ?
Pour les jours postérieurs, je n'attendrai pas qu'on s'aime
Trouver la paix intérieure, c'est être en guerre contre soi-même
Je ne sais plus qui viser, chacun a sa vision
Comment prendre position sans avoir peur de diviser ?
Pour les jours postérieurs, je n'attendrai pas qu'on s'aime
Trouver la paix intérieure, c'est être en guerre contre soi-même